Guerre en Ukraine : la présence d'athlètes russes aux JO de Paris 2024 serait "une manifestation de violence et d'impunité", pour Zelensky
Ce qu'il faut savoir
La tension continue de grimper autour de la possible participation d'athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris en 2024. "Tandis que la Russie tue et terrorise, les représentants de cet Etat terroriste n'ont pas leur place dans les compétitions sportives et olympiques", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une réunion par visioconférence avec des ministres des Sports de plusieurs pays, vendredi. "La simple présence de représentants de l'Etat terroriste est une manifestation de violence et d'impunité", même si elle se faisait sous une bannière neutre comme l'envisage le CIO. Jeudi, le président de celui-ci, Thomas Bach, avait estimé que la position de Kiev allait "à l'encontre des fondamentaux du mouvement olympique". Emmanuel Macron a promis de s'exprimer "à l'été". Ce direct est maintenant terminé.
La Russie revendique des avancées vers Bakhmout et Vouhledar. Les forces russes ont consolidé leurs positions au nord de Bakhmout, coupant une importante voie d'approvisionnement ukrainienne, et à Vouhledar, où elles sont à l'offensive, a affirmé vendredi un responsable séparatiste de l'occupation russe, Denis Pouchiline, cité par les agences de presse russes. L'armée ukrainienne a de son côté signalé des combats dans plusieurs zones, y compris à Bakhmout et Vougledar, sans autres détails.
La Roumanie dément avoir été survolée par un missile russe. "Aucun missile n'est entré dans l'espace aérien roumain", affirme le ministère de la Défense de Roumanie, démentent une affirmation de l'armée ukrainienne, selon laquelle deux projectiles tirés "depuis la mer Noire" ont "traversé l'espace aérien roumain" avant d'entrer dans l'espace aérien ukrainien vendredi matin. En revanche, la Moldavie, enclavée entre l'Ukraine et la Roumanie, a confirmé avoir été survolée par un missile. Le ministère des Affaires étrangères moldave déclare à franceinfo avoir convoqué l'ambassadeur de Russie pour protester contre "la violation inacceptable de [son] espace aérien par un missile russe". Contrairement à la Roumanie, la Moldavie n'est pas membre de l'Otan.
Nouvelle "attaque massive" de la Russie. Des missiles et des drones kamikazes russes ont touché plusieurs sites énergétiques en Ukraine, a affirmé l'armée ukrainienne vendredi. Selon cette dernière, la Russie a tiré "six missiles de croisière Kalibr", "jusqu'à 35 missiles guidés anti-aériens S-300 sur les régions de Kharkiv et Zaporijjia", et utilisé "sept drones Shahed". "L'ennemi a frappé les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine", a-t-elle indiqué. L'Ukraine dit avoir intercepté 61 des 71 missiles tirés en sa direction.
Moscou baisse sa production de pétrole. En mars, celle-ci va se réduire de 500 000 barils par jour, soit une baisse de 5%, annonce le vice-Premier ministre russe chargé de l'Energie. Une réplique attendue à la mise en place par le G7, l'Union européenne et l'Australie d'un prix plafond sur le pétrole brut russe. Limiter la production pourrait pousser les prix des carburants à la hausse - le cours du pétrole a connu une nette hausse vendredi après l'annonce de Moscou.
Un discours de Poutine le 21 février. A trois jours de la date anniversaire de l'offensive russe en Ukraine, le dirigeant prononcera un discours sur l'état de la nation devant le Parlement, annonce la présidence. Cette allocution portera sur "la situation actuelle", ce qui inclut la tentative d'invasion de l'Ukraine, mais pas seulement. En 2022, ce discours annuel avait été annulé.
Macron exclut des livraisons rapides d'avions de combat. Les appareils réclamés par Kiev ne pourraient "en aucun cas" être livrés "dans les semaines qui viennent", a déclaré le président français jeudi soir à l'issue d'un sommet à Bruxelles auquel participait Volodymyr Zelensky. Ce dernier a toutefois évoqué "des signaux positifs", à l'issue de sa visite européenne. "Nous voulons obtenir ces avions dont nous avons besoin et il y a des accords qui (...) ne sont pas publics", a-t-il assuré.
Le président du Conseil européen veut un soutien maximum à l'Ukraine. Charles Michel a appelé les 27 Etats membres de l'Union européenne, jeudi, à apporter un "soutien maximal" à l'Ukraine et à envoyer "des munitions, de l'artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense". "C'est le moment de ne pas trembler", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.